vendredi 15 mai 2015
Oups !
Avis à la personne qui a acheté mon livre "Et je suis allée à l'école" sur The book editions avant que je n'ai achevé la relecture et la mise en page, écrivez moi pour que je vous envoie une version définitive gratuitement.
La vie sous forme de bateau
Je viens de retrouver ce texte que je n'avais pas publié...
Voici une allégorie de la vie, sous forme de jeu, que j’ai écrite en
synthèse des diverses enseignements reçus ses dernières années.
Nous sommes dans un jeu, nous
sommes un bateau à bord duquel il y a plusieurs personnages. Nous embarquons
avec des atouts et des handicaps, nous avons un but et des portes à passer.
D'autres bateaux nous attendent sur
notre chemin pour des défis. Des bateaux ou des groupes de bateaux réunis pour
former un super-bateau tentent de nous attirer sur leur chemin, ils sont plus
ou moins forts.
Un personnage conduit le bateau, il
peut soit prendre en mains le gouvernail, soit mettre des coups de rames dans
l'eau, soit ne rien faire.
Un personnage est hissé en haut du
mat, il est « celui qui sait », il sait où doit aller le bateau et
aperçoit but et portes. Il communique avec « celui qui conduit », ce
dernier n'écoute parfois plus ses consignes car il veut décider seul et peut
aller jusqu'à oublier la présence de « celui qui sait ».
Un personnage est à l'avant du
bateau, il est « celui qui voit », il voit le chemin pour avancer
vers le lieu indiqué par « celui qui sait ». Il donne les indications
à « celui qui conduit » pour choisir le bon chemin.
Pour réussir la partie, nous passons
par nos portes, atteignons notre but et relevons nos défis. Pour y parvenir,
les trois équipiers s'entendent.
Nous avons des aides : d'autres
bateaux et le vent.
Nous avons des pièges externes
: les super-bateaux qui veulent nous attirer et nous détourner de notre chemin
pour faire gonfler leur force, d'autres bateaux perdus que l'on choisit de
suivre dans leur dérive.
Nous avons des pièges
internes : le bateau lui-même est truffé de mystères sur son
fonctionnement, si nous les perçons nous parvenons à l'entretenir en bon état,
si nous les ignorons et suivons les indications de super-bateaux qui disent
connaître les mystères pour le réparer alors il se dégrade rapidement. Un signal
sonore indique une panne, une panne peut soit
montrer un dysfonctionnement à réparer, soit faire sortir un
dysfonctionnement. Couper le signal sans
réparer dans le premier cas a pour effet que d'autres pannes
surviendront et dans le second que le dysfonctionnement ne pourra pas sortir.
Les personnages ont leurs handicaps. « Celui qui conduit » est tenté
de décider seul pour être plus fort que les autres bateaux, il se compare,
donne trop d'importance et crée de la souffrance. Il peut se démultiplier s'il
ne gère pas un conflit et met à la barre la version de lui-même blessée quand
un conflit similaire apparaît. Il ne le sait pas toujours mais ses pensées et
ses paroles peuvent abîmer le bateau. « Celui qui voit » est
vulnérable, il peut perdre son enthousiasme quand « celui qui
conduit » ne l'écoute pas. « Celui qui sait » est très discret,
il envoie des messages subtils que « celui qui conduit » ne parvient
pas toujours à percevoir ou décoder.
Il existe des règles dans les
relations aux autres bateaux et dans la navigation sur la mer.
Les super-bateaux envoient des
cordes pour piéger de nouvelles proies. Si on la voit on peut la couper. Ils
créent leurs propres portes et gagnent de la force quand ils parviennent à les
faire franchir. Ils s'affrontent entre eux. Un super-bateau disparaît quand
tous les bateaux ont vu et coupé la corde ou quand il est désagrégé par un
autre. Il peut parfois être utile de s'accrocher à un super-bateau ou d'en
créer un pour avancer vers sa propre porte, cela demande de rester très
vigilant.
Sur la mer, chacun peut trouver un
courant favorable et même une vague. Il est utile de les reconnaître et de
montrer sa gratitude. Ramer à contre courant représente une perte d'énergie
folle. Se laisser aller au gré des courants sans prendre la barre, manier les
voiles, lire le vent met en danger.
Chaque pensée, parole et acte à bord
du bateau a une influence sur le chemin qui sera pris. Percer les mystères de
ces influences fait partie du jeu.
En début de partie, nous avons à
bord du bateau un nombre défini de cages à cœur et de cages à flèches, les
quantités évoluent. Quand nous envoyons des cœurs à d'autres bateaux, nous
libérons des cages pour en recevoir qui proviennent de ce bateau ou d'autres.
Être muni d'une certaine quantité de cages permet la création de nouvelles.
Même chose pour les flèches. Plus nous avons de cœurs plus le bateau est solide
et plus les personnages à bord sont en harmonie, il est alors aisé d'avancer
vers son but. Les flèches rompent l'harmonie et éloignent du but.
Le jeu est terminé quand le bateau
coule. A ce moment-là, il y a deux possibilités. Nous pouvons soit admettre la
fin de la partie, la célébrer et redevenir soi-même, commence alors le bilan et
la préparation pour la prochaine partie dans ce même niveau ou un niveau
supérieur, avec la possibilité d'aider parfois sous forme de vent ceux avec qui
nous venons de jouer la partie. Nous pouvons aussi ne pas réaliser que le
bateau a coulé et faire comme si tout continuait sans se rendre compte que les autres
ne jouent plus avec nous. Cela nécessite de pomper de l'énergie dans leurs
réservoirs. Nous pouvons admettre la fin du jeu mais décider de rester soit par
peur soit parce que notre bateau trop lourd de culpabilité ou de colère a
sombré trop profondément.
Chaque bateau est unique et a, au
départ, tout pour réussir et aider les autres dans leur réussite.
Questions :
qui commande le jeu ? décide des règles ? Quels sont les autres
niveaux ? Comment les différents niveaux interfèrent-ils ? Quel est
le sens du jeu ?
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