"Le développement personnel et spirituel profond est la clé du
développement social durable : devant les enjeux d'aujourd'hui,
l'intériorité est citoyenne." Thomas D'Ansembourg
vendredi 31 juillet 2015
mercredi 29 juillet 2015
Faber et Mazlich 2 : susciter la coopération
Voici différentes manières non constructives de réagir quand
un enfant agit d’une manière qui ne nous plait pas.
- Blâmer et accuser
Tu as encore fait ceci, combien de fois vais-je devoir te dire
de ne pas le faire ? Tu n’écoutes jamais !
- Lancer des injures
Comme tu peux être bête ! C’est ridicule ce que tu
fais.
- Menacer
Refais ceci une fois et tu prends une claque.
Fais cela correctement sinon c’est moi qui vais e faire et tu
vas t’en souvenir !
- Donner des ordres
Fais ceci immédiatement ! Dépêche-toi !
- Sermonner, faire la morale
Penses-tu que c’est gentil de faire cela ? Si tu veux que
les gens soient gentils envers toi il faut l’être aussi. Ne fais pas aux autres
ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent.
- Donner des avertissements
Fais attention, tu vas te faire mal !
- Jouer les martyrs
Tu veux me rendre malade ?
- Faire des comparaisons
Pourquoi ne fais-tu pas comme ta sœur ? C’est parfait
ce qu’elle fait, elle.
- Faire des remarques sarcastiques
C’est vraiment brillant ce que tu fais, fantastique ! Tu
es tellement intelligent que tu devrais recueillir beaucoup de compliments avec
une telle action.
- Faire des prédictions
Si tu continues comme ça tu n’auras pas d’amis.
Pour susciter la coopération d’un enfant (détaillé dans
le livre de la page 84 à 94) :
- Décrire ce que l’on voit ou décrire le problème.
Il y a une serviette humide sur mon lit.
- Donner des renseignements.
La serviette mouille mon lit.
- Le dire en un mot.
La serviette !
- Parler de ses sentiments.
Je n’aime pas dormir dans un lit humide.
- Écrire un mot sur papier.
Replace-moi ici pour que je puisse sécher ! Merci. Ta
serviette.
Faber et Mazlich 1 : l'écoute empathique
Je rédige quelques articles qui résument le livre "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent".
Sept façons d’aider qui énervent la personne, ne lui permettent
pas de se décharger de ses émotions et de trouver par elle-même une solution :
- Négation des sentiments
Il n’y a aucune raison d’être bouleversé, tout va bien,
souris !
- Réponse philosophique
C’est la vie, tout ne se passe pas toujours comme on voudrait.
Tu dois apprendre à accepter les choses comme elles sont.
- Conseil
A ta place, je ferais ceci…
- Questions
Qu’as-tu fait ou pas fait pour en arriver là ?
- Défense d’une autre personne
Je comprends qu’il ait agi ainsi avec toi vu ce qu’il vit en
ce moment.
- Pitié
Ah mon pauvre, c’est terrible ! Tu n’as vraiment pas de
chance.
- Psychanalyse d’amateur
Est-ce possible que la véritable raison de mal-être soit qu’il
représente pour toi une figure paternelle ?
Alors qu’une réponse empathique le permet :
J’ai l’impression que tu as vécu une expérience pénible.
Avec un enfant aux prises avec ses sentiments :
- Écouter avec toute son attention : arrêter ce que l’on fait, se mettre à la hauteur de l’enfant et se tourner vers lui.
- Accueillir les sentiments à l’aide d’un mot : « oh ! hum ! je vois… »
- Nommer les sentiments avec de courtes phrases.
- Utilisez l’imaginaire pour leur offrir ce qu’il désire.
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