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jeudi 26 mars 2015

Printemps de l'Education, j'y étais !!




J'avais une grosse minute de parole, voici ce que j'ai dit :



Devenir maitresse a été pour moi une vocation. J’ai commencé sans idéologie, sans pédagogie, sans méthode. J’observais, j’expérimentais dans ma classe publique multi-âge avec à l’esprit la question : « Comment et dans quelles conditions tous les enfants se développent et apprennent ? »

Ma rencontre avec les travaux de Bernard Collot, l’école du 3ème type et ses instits praticiens chercheurs m’a permis de passer à la vitesse supérieure.

L’école du 3ème type c’est un processus sur le chemin entre la classe coopérative populaire de Celestin Freinet et une société sans école d’Ivan Illitch. C’est le passage des apprentissages formels à l’informel. C’est le « pas d’école » à l’école.

C’est avoir confiance dans le développement naturel des enfants et leur permettre d’être et d’agir dans un environnement favorable. Surtout ne pas  nuire, ne pas briser. Rien n’est figé, tout évolue, tout est en mouvement.

L’enseignant n’est pas au centre, il aide, accompagne, permet. Les enfants se réunissent chaque jour, ils sont libres d’auto-organiser leur temps, d’aménager l’espace, ils décident de leurs projets. Les parents sont impliqués dans les stratégies éducatives et leurs suivis.

La taille de l’école est en fonction des capacités relationnelles des enfants, elle est hétérogène, en particulier multi-âge. L’école appartient à son territoire et elle est en réseau avec d’autres.

Ce mouvement est né dans des classes uniques avec des enseignants conscients de la richesse induite par leurs structures.

Aujourd’hui deux centaines d’instits travaillent dans ce sens, la plupart au sein de l’école publique et d’autres, comme moi, veulent créer des écoles associatives.

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