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jeudi 20 décembre 2012

Faim du monde

Prêts pour avoir faim d'un nouveau monde ?
Demain, c'est le passage dans l'ère d'après !
Il est temps de lâcher notre côté obscure pour accepter consciemment notre côté lumineux  et avancer vers une nouvelle conscience et créer ensemble un nouveau monde respectueux de la Terre et des humains, belle perspective non ?
Même si tout le monde ne s'y met pas en même temps il suffit de peu pour changer le gout de la soupe !

dimanche 9 décembre 2012

Un projet collectif dans mon idéal

Voici ce que je pense aujourd'hui, dans les grandes lignes, d'un projet collectif idéal :

Où ?
Un terrain avec une belle vue, un rivière et une moyenne montagne, à proximité, avec des parties plates, à proximité d'une petite ville où l'on trouve une bibliothèque, un cinéma, des associations sportives et culturelles que l'on peut rejoindre à pieds ou à vélo. Un terrain à un prix accessible avec une maison habitable ou à rénover ou nu. 
Un terrain dans une région ensoleillée, où la pierre utilisée pour le bâti est clair.

Quand ?
Quand on a assez d'argent pour que le projet ne nous oblige pas à se restreindre sur ses choix de consommation éthiques et sur son budget "plaisir/loisir/bien-être".
Quand on sait quelles sont nos priorités : le choix du lieu, le choix du groupe ou choisir toutes ces données en couple, pour moi c'est celle-ci.
Quand on a un minimum de perspective professionnelle.

Avec qui ?
Les amis présents et motivés à l'endroit et au moment opportuns, avec qui l'on partage des valeurs et qu'on a envie de voir le matin quand on se lève.
Dans mon idéal, ça représente plusieurs dizaines de personnes et je me doute qu'il est compliqué de réunir en même temps le bon endroit, le bon moment et toutes les personnes qu'on aime !
Des personnes peuvent s'ajouter au projet après une discussion et une période d'essai.

Quelles valeurs ?
Respect de l'humain, de la nature, du matériel, 
Ouverture et tolérance,
Envie de partager une aventure humaine pour son enrichissement et épanouissement personnel, 
Envie de créer une communauté éducative pour les enfants, 
Envie de réaliser des économies d'énergie.
 
Quelles parties collectives ?
Un ou plusieurs bâtiments rénovés ou construits avec une salle à manger, une cuisine, une salle de jeux, une bibliothèque, une salle de bain, un dortoir, un ou des bureaux, une salle des fêtes et des sports, un ou des ateliers.
Un espace avec un potager, une aire de jeux, une aire de détente.
Tout ceci fait et entretenu pour que ce soit beau, propre, en état de fonctionnement.
Dans cette partie collective, sont accueillis des gens de passage qui participent à la vie du lieu selon un ratio temps/argent à définir.

Quelles parties individuelles ?
Chaque personne, ou couple, ou famille, ou sous-groupe peut construire son habitat et avoir son espace individuel.

Quelle organisation ?
Une réunion hebdomadaire réunit tout le monde ou des commissions où tout peut être discuté au fur et à mesure : propositions, critiques, réussites... L'organisation est celle décidée par les personnes présentes.
L'argent commun sert à la partie collective, son entretien et l'achat de matériel.
L'implication dans la partie collective peut se faire selon un ratio temps/argent à définir.

Mon idéal est proche d'un habitat groupé avec une partie collective, ou d'un eco-village, avec une place importante pour l'épanouissement personnel et familial qui me semble nécessaire à la réussite de la partie collective.
Ce qui m'importe le plus ce sont les relations humaines et les choix éthiques, je pense pouvoir m'adapter à différentes organisations décidées en groupe.
Encore dans mon idéal, ce lieu peut accueillir des gens, enfants ou non, handicapés ou non, séniles ou non, qui viennent reprendre goût à la vie et une activité professionnelle importante peut naître autour pour faire vivre des activités artisanales, artistiques, sportives, spirituelles... aux personnes accueillies et aux habitants du lieu.
Je n'ai pas d'avis précis sur la nécessité de séparer ce lieu d'accueil du lieu de vie.

jeudi 6 décembre 2012

29

Anniversaire, c'est l'heure du bilan.
J'ai passée ma vingt-neuvième année en Creuse, en Ardèche, en Drôme, à Paris, à Lyon et n'ai quitté le territoire que pour deux journées turinoises. Je n'ai pas voyagé comme je l'avais pensé en prenant ma dispo.
Dans la continuité des deux précédentes, ça a été une année de changement, de la concrétisation du changement. J'ai démissionné, j'ai suivi des formations. J'ai emménagé en Drôme. J'ai quitté ce qui faisait mes deux grandes certitudes : être instit, vivre en Creuse. J'ai pris ces décisions avec joie, même si j'étais émue de quitter la Creuse et surtout mes amis creusois pour aller vers le quasi-inconnu. Je suis confiante dans les grandes lignes, je ne regrette aucun de mes choix. Seulement il m'arrive de me demander si je ne suis pas un poil trop idéaliste et optimiste. C'est comme si je savais que mes choix sont les bons et que je parviendrai à rassembler toutes les pièces du puzzle, même si pour l'instant je ne sais ni où, ni avec qui, ni quand. Ce qui nécessite plus de courage ce sont les petites lignes, les petits bonds, c'est d'accepter que pour l'instant je sois loin de mes idéaux, que je sois en chemin et c'est d'avoir la patience et la lucidité d'admirer le chemin à sa juste valeur.
Les besoins de travailler, d'être utile et reconnue, de gagner de l'argent sont bien là. Et l'envie de mettre en action ce que j'ai appris, de progresser, de réaliser mes idées. Mais la peur guette, le manque de confiance s'attaque aux petites lignes, me font douter de mes capacités, de mes connaissances. Alors oui je comprends maintenant pourquoi on m'a dit plusieurs fois que c'était courageux ce que je faisais, sans doute inconscient aussi, juste la dose qu'il faut pour suivre ce qu'on a dans le ventre. Ce n'était pas ces ruptures qui demandaient du courage c'est chaque petite brique de construction de la suite. Et là je colle les briques : déclarer mon auto-entreprise, trouver un ou des cabinets, faire de la publicité, choisir ce qui est écrit sur ma plaque !

Au cours de cette année, j'ai rencontré beaucoup de personnes, j'ai trouvé des amis. Certains avec qui il n'a pas fallu plus de quelques minutes pour savoir qu'on avait pas fini de se voir et de s'entendre. 

Il y a eu des beaux moments : des grosses bonnes fêtes au Sauze, à Ardheia, à Bosroger, à Sarzeau, au Karna, des concerts bien festifs : le Tram des balkans et Zivelli, des randonnées glaciale dans l'Ain, magique dans le Vercors, ensoleillée sur l'île de Groix, des moments d'amitié dans la yourte...
Il y a eu des premières fois qui ont eu lieu : faire de la plongée sous-marine, dormir dans une tente dans la neige, passer deux mois sans voir la Creuse et ma famille, être copropriétaire d'un bateau, dormir dehors au bord de l'océan, apprécier des baignades bien froides en Bretagne ou dans le Doux... et celles qui n'ont pas eu lieu : prendre l'avion, quitter le continent, chanter juste, trouver l'art pour lequel j'ai un talent...
Et il y a eu le plus beau et le plus important de ce qui m'est arrivé cette année : rencontrer celui avec qui je veux passer celles qui m'attendent.  

Il y a des petites choses que je souhaite vivre davantage dans ma trentième : danser, faire des trucs qui font un peu peur, faire du sport, aller à des concerts, caresser ma chienne... Et des choses plus grosses que j'aimerais réaliser : réussir à me lancer dans mon nouveau métier, finir d'écrire et jouer ma "causerie" sur l'école et la santé, mettre au point des séances d'entretien corporel énergétique et d'autres plus intimes comme vivre de très beaux moments avec mes proches, et avancer dans la construction de mes rêves.

Bref une vie normale de terrienne bientôt trentenaire qui change de métier, quitte sa région natale et sa famille, cherche ce qu'elle sait faire, poursuit ses idéaux.

Eloyan

Because now we've got a boat !