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lundi 18 juin 2012

Transurfing : surfer à travers la réalité



J'ai lu le livre "Transurfing – Modèlequantique de développement personnel Tome 1 : L’espace des variantes" de Vadim Zeland et je l'ai trouvé hyper méga intéressant ! 
Il met en lien les expériences que j'ai pu faire ces dernières années et mes lectures sur l'existence d'un champ d'information, base d'un nouveau paradigme scientifique. Le livre d'Ervin Laszlo explique en quoi cette théorie du champ d'information tient la route et ce livre de Vadim Zeland nous montre comment fonctionne ce champ et comment nos pensées-énergie mentale- interfèrent avec ce champ en décrivant les liens de causes-effets entre nos attitudes et ce qu'il nous arrive dans notre vie. 
J'ai rédigé un résumé de ce livre, avec trois ou quatre annotations. Je n'en suis pas complètement satisfaite mais en attendant de l'améliorer je le mets là :


Transurfing, "surfer à travers la réalité" c’est la méthode pour choisir son propre destin.

Fondements de la théorie

Toute théorie n’est rien d’autre qu’un fragment de la manifestation de ce qui est notre réalité aux multiples facettes.
Ceux qui pensent que le destin est prédéterminé ont le comportement d’un bateau balancé par les vagues de la mer.
Ceux qui pensent façonner leur destinée prennent les commandes du bateau.

"Notre choix se transforme toujours en réalité. Nous obtenons toujours ce que nous choisissons. Quelque soit la vision du monde que nous adoptons, ce sera toujours la bonne. Toutefois soyez bien conscient que les autres ne seront pas d’accord et qu’ils s’opposeront à vous, parce que tout simplement, ils ont aussi raison, quelque soit la vision du monde qu’ils adoptent."

Chaque chose tangible se compose à partir d’une énergie intangible.
On retrouve la théorie des champs d'Emile Pinel (cf. ici).

Pour faire comprendre son concept d'espace des variantes, Zeland utilise une comparaison : une vague dans la mer. La vague est la manifestation matérielle. La mer est l'espace des variantes. Une molécule d’eau est une variante.
La vague se déplace mais la masse d’eau reste en place.
La manifestation matérielle (vague) se déplace dans le temps et l’espace et les variantes (molécules d'eau) restent à leur place et continuent d’exister à jamais (la mer). 


Il utilise une autre comparaison pour ceux qui auraient le mal de mer : un homme avec une lampe dans une forêt pendant la nuit. La lumière est la manifestation matérielle. La forêt est l'espace des variantes. Un arbre est une variante. 
La lumière se déplace mais la forêt reste. 
La manifestation matérielle (lumière) se déplace dans le temps et l'espace et les variantes (les arbres) restent à leur place (la forêt).


Pour les artistes, on peut penser à un homme dans une galerie d'exposition. L'homme choisit dans quelle salle il entre, quels tableaux il regarde. La galerie et les tableaux sont là et chacun fait son parcours dans l'exposition. 

On perçoit le mouvement du temps en projetant un film. Si on débobine le film on peut regarder toutes les images en même temps. Le temps reste statique jusqu’au moment où nous regardons de façon séquentielle une image après l’autre.

Hypothèse de base : "Les radiations de l’énergie mentale matérialisent une variante potentielle.
L’énergie mentale d’une personne n’est pas enfermée dans la boite crânienne de cette personne pour y circuler sans but. Au contraire elle se disperse dans l’espace où elle interagit avec les champs énergétiques (je dirais informationnels) environnants."

Les ondes mentales ont leur fréquence pour paramètre.
Par résonance, nos ondes mentales s’engouffrent dans un secteur de l’espace des variantes et c’est ce secteur qui se matérialise.
Quand on pense à une chose, en bien ou en mal, nos ondes mentales résonnent avec ce secteur de l’espace des variantes et ces variantes se matérialisent.

Nous sommes sur une ligne de vie tant que notre attitude reste inchangée. Si notre attitude envers la réalité évolue alors nous changeons de ligne de vie. Si nous n’aimons pas ce secteur et nous battons contre ses obstacles alors nous restons sur une ligne de vie remplie d’obstacles. On ne peut pas modifier un scénario, on ne peut qu’en choisir un autre.

On ne peut pas changer l’expo si elle nous déplait mais on peut changer de salle.
Si on pense qu’il n’y a pas de salles qui nous plaisent davantage c’est une fausse limite.
Difficulté : comment faire pour choisir la salle ?
Il ne suffit pas de rêver d’une salle parfaite. Faire un choix n’est pas désirer.

Les balanciers

Un balancier est une structure énergétique informée formée par les ondes mentales de toutes les personnes qui pensent à une même chose.
Exemples de balancier : un club de volley, la guerre, une entreprise, une association, un parti politique, la maladie, la pauvreté, une personne…
Quand nos pensées résonnent avec un balancier, elle l’alimente, que ces pensées soit négatives ou positives.
Un balancier meurt quand il n’est plus alimenté.
Un autre balancier peut défaire un balancier. Un homme seul ne peut rien.
Un balancier se nourrit de l’énergie des pensées des personnes « adhérents » et aussi des personnes « opposantes ».
Les « adhérents » adoptent des comportements et des attitudes, dont ils prennent l’habitude, en accord avec le balancier.
Les balanciers destructeurs sont en concurrence. Un balancier n’est jamais constructif pour un individu. Par contre un individu peut être le « préféré » d’un balancier pendant un certain temps. Et un individu peut participer consciemment à un balancier en vue de ses objectifs.
Nous nourrissons un balancier quand nous sommes affectés par ce que nous considérons indésirable car nous en avons peur ou nous le détestons et ces sentiments négatifs font que ces « indésirables »  se manifestent.
Pour que ces « indésirables » ne fassent plus partie de notre vie, il faut cesser de nourrir le balancier et pour cela il existe deux solutions : mettre en échec le balancier ou le désactiver.

Mettre en échec un balancier

Pour mettre en échec un balancier, il faut refuser de se battre avec lui, de ne pas être en colère contre lui, de ne rien lui reprocher et accepter les choses comme elles sont, qu’on l’aime ou non, tel un tableau dans la salle d’expo, sans perdre notre bonne humeur.Ok, j'ai conscience que cette salle de l'expo existe mais elle ne me plait pas, j'en sors et je n'y pense plus.
Accepter pour reconnaitre le droit d’exister pour ensuite ignorer, lâcher-prise. Rejeter hors de sa vie ce dont on ne veut pas. Il faut vider notre relation avec ce balancier. 
Si on ignore un enquiquineur, il posera des problèmes à d’autres. Dans le cas où nous sommes obligés d’écouter l’enquiquineur, ne faisons que semblant de prendre part au jeu, laissons-le frapper dans le vide. Comme dans l’Aïkido, accepter la tactique de l’attaquant, l’accompagner sur un petit bout de chemin en faisant semblant et le laisser partir en faisant un pas de côté ou en dirigeant son mouvement sans obstacle dans la direction que nous voulons.

Pour arrêter un balancier

Pour arrêter un balancier, quand on ne peut ni l’ignorer, ni lui échapper, il faut faire quelque chose qui sort de l’ordinaire, que l’on attend pas de nous, qui ne va pas dans le sens des évènements, qui surprenne.
En fait, c’est émettre une fréquence très différente de celle du balancier et entrer en dissonance pour casser son rythme.
Il serait absurde de marchander avec un balancier qui n’a rien à perdre, mieux vaut "donner un peu de cash".
Même fou de rage, il faut réussir à ne pas répondre aux provocations.
La visualisation aide, on peut imaginer l’enquiquineur dans un monde où il aurait tout ce dont il a besoin : santé, confiance, paix…
Résoudre un problème rend plus fort, confronté à nouveau à ce problème il sera plus facile à résoudre.
Les solutions inattendues et intuitives arrivent quand on se libère du balancier. Tant que nous l’alimentons, nous restons prisonniers de l’étroitesse des variantes de son secteur et ne pouvons entrevoir les solutions.
Notre liberté est de se détacher des balanciers des autres pour atteindre, en la choisissant une ligne de vie qui nous mène au bonheur. Nous ne pouvons, ni ne devons, nous libérer de tout balancier, certains sont bons pour nous, il faut juste en faire un usage personnel qui nous mène au bonheur sans se mettre sous leur influence.


La vague de succès

La vague de succès est une structure énergétique qui nous est favorable, c’est une succession de chances, d’évènements inattendus et plaisants. C’est une accumulation de lignes favorables dans l’espace des variantes. Les succès s’enchainent si nous sommes inspirés par le tout premier. Cette vague nous transfère sur une ligne de vie heureuse. Des balanciers destructeurs peuvent nous éloigner de cette vague.

Effet boomerang

Nourrir des pensées négatives, des inquiétudes, se plaindre, être pessimiste signifie rejoindre et alimenter les balanciers destructeurs. C’est une habitude nocive.
Ne plus les alimenter, c’est nourrir des pensées positives, penser à ce que l’on souhaite obtenir. Plutôt que détester et mépriser la maison où l’on vit en disant « vivement que j’en trouve une autre », accepter la situation et voir les points positifs de cette maison, être reconnaissant, ensuite penser à la maison que l’on veut, à ce que l’on souhaite avoir dedans, consulter des annonces, visiter des magasins…
Plutôt que de râler après la pluie et vouloir que le temps soit ensoleillé pour les vacances, accepter le mauvais temps du moment et se visualiser sous le soleil pendant les vacances.
On se retrouve sur la ligne de vie qui est en résonnance avec nos ondes mentales, qui correspond à la radiation de notre énergie.

La transmission

Pour faire bon usage des balanciers qui nous sont utiles, il faut se nourrir de tout ce qui est bon, positif, plaisant et rassurant, dans tout ce que l’on vit, lit, voit, entend, il faut regarder les bons signes partout et dans toute chose, sans nourrir de rancune envers les problèmes et « indésirables » rencontrés. En étant heureux de notre présent, de notre ligne de vie actuelle, nous surfons sur la vague du succès et évoluons vers les lignes de vie qui donne de plus en plus de bonheur car on se déplace sur la ligne de vie qui correspond aux paramètres de nos pensées.


Ça me fait penser à trois choses :

- Au rituel d’enregistrer chaque soir tout ce qui a été bon dans la journée et de remercier la vie (gratitude) et chaque matin, de se souhaiter une bonne journée et de s’ouvrir à tout ce qu’elle apporte de bon (ouverture).

- à la psychologie Xin Li qui propose comme premier exercice d’inspirer consciemment une chose heureuse au moins trois fois dans la journée, ce peut être un beau paysage, l’odeur d’une fleur, la présence d’une personne aimée, des mots gentils… Au début ces choses ne sont pas forcément évidentes à trouver et puis ça devient automatique et on le fait sans s’en apercevoir, jusqu’à que ce soit une nouvelle attitude : vivre pleinement et garder en mémoire tous les bons moments d’une journée.

- au livre « Vivre sa spiritualité au quotidien », si on n’émet pas de pensées négatives on ne libère pas d’espace pour en recevoir, si on émet des pensées positives on libère de l’espace pour en recevoir.

En devenant un récepteur et un transmetteur d’énergie positive, on glisse de plus en plus facilement vers les lignes de vie heureuse et quand la vague de succès se présente on se laisse embarquer vers le succès.


Équilibre

Les potentiels en excès
La loi de l’équilibre fait que tout potentiel en excès subit une force d’équilibrage pour annuler le déséquilibre en éliminant ce potentiel.
Donner un sens absolument déraisonnable à une évaluation, accorder trop d’importance à quelque chose crée un potentiel en excès. C'est-à-dire donner des caractéristiques excessivement négatives ou excessivement positives à un objet, une situation, une personne et que cela ait une grande signification pour nous, c'est-à-dire donner de l’importance. Donner trop d’importance à une chose ou une situation c’est négliger d’autres domaines de notre vie : par exemple donner beaucoup trop d’importance à son travail et négliger son temps libre et sa vie de famille.

Insatisfaction et jugement

Il n’y a pas de déséquilibre si notre insatisfaction nous pousse à nous améliorer.
Il y a potentiel en excès et déséquilibre si on se complait à nourrir du ressentiment envers soi-même ou si on se punit pour ce que l’on aime pas.
Il vaut mieux accepter ses défauts et ses faiblesses et s’aimer soi-même, c’est ainsi que notre subconscient redevient l’alliée de notre conscience.
Se battre contre ses défauts ou tenter de les dissimuler demande beaucoup d’énergie et nous attire dans les lignes de vie où ces défauts sont accentués, si on cesse de le faire alors cette énergie peut être utiliser dans le développement de nos qualités et on peut évoluer vers des lignes de vie où nos qualités prédominent sur nos défauts.

Etre insatisfait du monde, c’est entrer en conflit avec un grand nombre de balanciers.
Une euphorie démesurée crée également un potentiel en excès.

Par contre, être positif envers soi-même et envers le monde ne crée pas de potentiel en excès. Au vue des interprétations spirituelles ou philosophiques, ceci peut s’expliquer par le fait que l’ « Amour » est la force créatrice est que les forces d’équilibrage ne peuvent se retourner contre l’ « Amour ».

Il est donc constructif de perdre l’habitude d’exprimer son insatisfaction et de trouver du bon en chaque chose, et quand cela est vraiment trop difficile alors on peut se rappeler que « Ceci, aussi, passera ».

Les relations de dépendance

Idéaliser, vénérer, surestimer quelque chose ou quelqu’un crée un potentiel en excès. Les forces d’équilibrage vont faire tomber du piédestal l’objet idéalisé.
Si l’amour tourne en relation de dépendance, un potentiel en excès est crée.
Quand il y a comparaison entre deux choses, cela conduit à un conflit et un inconfort émotionnel et il y a aussi potentiel en excès.
 
Il est constructif de ne pas désirer posséder quelqu’un ou quelque chose, de ne pas le surestimer, ne pas l’idéaliser, de ne pas être dépendant, il est plus sain d’aimer inconditionnellement et sans attente, sans droit de possession, d’aimer tout simplement sans essayer d’être aimé. Néanmoins quand on aime, il est bien difficile de raisonner logiquement et de suivre ces recommandations…

Mépris et vanité

Condamner, avoir une estime de soi surfaite, mépriser les faiblesses des autres ou devenir vaniteux crée un potentiel en excès.

Supériorité et infériorité

Se comparer en supériorité ou infériorité crée un potentiel en excès.
Il vaut mieux diriger son intention dans le développement de nos qualités sans se soucier de notre position sur le barème de la supériorité. Conséquence : moins de problèmes et plus de confiance en notre propre puissance.

Il est préférable d'éliminer toute pensée de vouloir contrôler ou manipuler le monde et choisir son destin sans marcher sur les pieds des autres.

Si on se sous-estime, si on se bat avec ses complexes, les conséquences obtenues par les forces d’équilibrage sont plus déplaisantes que le complexe lui-même. Exemple : quelqu’un qui se sous-estime peut passer pour un prétentieux en cherchant à montrer ses meilleurs côtés.
Il vaut mieux compenser ses défauts avec d’autres qualités.

Le désir d’avoir et de ne pas avoir

Vouloir tellement quelque chose au point de risquer tout ce qu’on a pour l’obtenir crée un gros potentiel en excès.
Il y a trois formes de désir :
Un désir qui se transforme en une forte et pure intention d’avoir et d’agir dénuée d’une importance excessive à désir satisfait car l’énergie est consacrée à la réalisation de l’action.
Un désir inactif et tourmenté à gaspille l’énergie ou attire des problèmes car potentiel en excès.
Un désir qui devient une dépendance envers l’objet désiré à épuisement d’avoir essayé de posséder et renoncement.

Culpabilité                  

Se sentir coupable entraîne une peur d’être puni et un scénario punitif.
Il vaut mieux se comporter de manière à ne pas se sentir coupable par la suite, ne pas se justifier face à qui que ce soit car nous ne devons rien à personne. Si on est fautif alors on répare, on demande pardon, une seule fois suffit à se libérer du potentiel en excès, mais on ne culpabilise pas.
Les manipulateurs obtiennent du pouvoir en faisant culpabiliser pour renforcer leur propre position, ils agissent par excès de doutes, d’incertitudes et manque d’assurance.
Personne n’ose nous juger si nous ne nous sentons pas coupables, il faut retrouver le droit d’être soi-même.

Ça me fait penser au juge intérieur des 4 accords toltèques qu’il faut renvoyer bouler !

L’argent

L’argent est un attribut complémentaire sur le chemin de notre but.
Il est bon d’être heureux d’en avoir, de se satisfaire de ce qu’on a, ne pas rejeter son désir d’en avoir, poursuivre ses propres objectifs et voir l’argent comme un moyen d’atteindre ses buts. Il vaut mieux penser aux objectifs en eux-mêmes et non à l’argent, ne pas ignorer l’argent et le traiter soigneusement.
Il est préférable de ne pas se plaindre de ne pas en avoir ou d’en avoir dépensé, de ne pas être anxieux d’en avoir de moins en moins, de ne pas tomber sous la dépendance de l’argent ou en faire un objectif, regretter une dépense, laisser s’accumuler et dormir l’argent.

La perfection

Il est vain de vouloir que tout soit parfait, il suffit de vouloir faire de son mieux
Le perfectionniste se donne le droit de juger et condamner les autres, il pense avoir raison sur tout et savoir comment les autres doivent se comporter, penser.

L’importance

Tout potentiel en excès découle d’une importance excessive. Rester vigilant à ne pas donner trop d’importance permet de rester indépendant des balanciers. Cela ne signifie pas combattre ses émotions. Les émotions proviennent des attitudes, c’est en changeant les attitudes que les émotions et les sentiments changent. Cela ne signifie pas être indifférent mais ne pas transformer une situation en problème et ainsi se torturer soi-même et ses proches.

Faire un choix est possible si on ne gaspille pas son énergie à combattre avec les balanciers et les forces d’équilibrage. Faire un choix c’est savoir quel est notre objectif.
La seule manière de pouvoir faire des choix est de se débarrasser des importances excessives en se détachant de l’objet auquel nous avons accordé une telle signification. Il ne s’agit pas de surmonter les obstacles mais de réduire leur importance. Là encore, c’est le changement d’attitude et non le refoulement des émotions et des sentiments qui vont permettre de réduire cette importance. Attention il ne s’agit pas non plus de négligence, qui est de l’importance avec un signe moins. Il ne s’agit pas non plus de se résigner, plutôt de s’offrir le luxe d’être soi-même, sans minimiser ou exalter défauts et qualités. Pour réduire la peur, prévoir un plan de sécurité.
L’humour est un très bon outil, c’est une caricature de l’importance.
L’autodérision aide à gagner confiance en soi, on prend du recul, on grossit les défauts, les problèmes et on en rigole.

Face à un problème, diminuer son importance en réalisant qu’il est lui-même le résultat d’un excès d’importance, secouer les désillusions puis changer d’attitude face à l’objet en question.
Recette du succès : spontanéité, improvisation, attitude légère.
Se faire du souci sans agir augmente l’importance. Ne pas penser mais agir et s’il est impossible d’agir alors ne plus y penser en dirigeant son attention sur autre chose.
Pour être efficace, focaliser son attention sur le processus plutôt que sur soi ou sur le résultat dont on peine à réduire l’importance.
C’est l’intention qui vient de l’âme (du subconscient) qui se réalise.
Dans tous les cas, ne pas se vanter de ce qu’on a, est ou fait.
Si on est dans une situation très compliquée, il y a toujours une issue.
Attention pas de démesure dans l’autre sens non plus, on peut perturber un peu l’équilibre tant qu’on abuse pas. Il ne s’agit pas d’être parfait.
Etre attentif sans s’inquiéter.

Transition induite

Pire nous considérons le monde, pire il devient.
Répondre négativement à un évènement implique le transfert vers une ligne de vie négative.
Accorder de l’importance aux catastrophes (accidents, épidémies, chômage, pauvreté…) induit l’introduction d’un évènement négatif dans la vie de la personne.
Réagir avec mécontentement et insatisfaction induit que la situation s’empire.

Solution : Ne pas laisser entrer d’informations négatives, c'est-à-dire les ignorer intentionnellement et non les éviter, ne pas s’y intéresser.

Le courant des variantes

Les données du champ d’information sont la vérité, de l’information objective, libre de toute interprétation.
Notre subconscient a accès au champ d’information, c’est l’intuition.
Notre conscience a accès au champ d’information en interprétant les données externes.
Quand elle passe par le filtre de notre esprit l’information devient connaissance.
Une inspiration est une information recueillie dans le champ par notre subconscient. L’esprit s’occupe de la réalisation en analysant les données reçues par le subconscient mais n’invente rien de nouveau.
Par le subconscient, nous pouvons accéder au champ d’information : clairvoyance, prémonition, retrouver des faits passés, visions…
Notre conscience peut écouter notre subconscient, mais nous n’apprenons pas à développer notre intuition car dans notre société nous nions le subconscient et donnons trop d’importance à l’esprit. Notre éducation développe davantage le cerveau gauche, aux dépends du cerveau droit.
Quand l’esprit expérimente une chose nouvelle, il ne la comprend pas, il ne peut l’identifier, il sait juste que c’est réél.
L’esprit met des définitions, des étiquettes.

Pour recevoir l’intuition il faut que le contrôle de l’esprit s’affaiblisse, il faut que les pensées se taisent. On peur percevoir des sensations instinctives de paix ou d’inconfort car notre subconscient sait si un choix est bon pour nous ou pas.
L’âme ne pense pas, elle ressent et sait, elle ne commet pas d’erreur.
L’esprit doit écouter l’âme pour prendre une décision.

Trois profils :
Le demandeur : personne qui remet son destin dans les mains d’autrui et demande ce qu’il veut. Il est résigné, n’agit et n’obtiendra pas ce qu’il veut. Il se place dans les mains des manipulateurs.
L’offensé : il manifeste son insatisfaction et exige ce qu’il veut. Il ne l’obtient pas non plus.
Demandeur et offensé vont avec le courant de la vie.(courant = enchaînement des causes et effets)
Le guerrier : sa vie est un combat qui demande beaucoup d’énergie, il obtient parfois ce qu’il veut mais péniblement.
Le guerrier remonte le courant.

Solution : aller et prendre
Aller avec le courant tout en tenant la barre avec calme vers le cap de nos objectifs en évitant les zones dangereuses.
  1. choisir la direction du courant = nos objectifs
  2. avoir confiance dans le courant et ne pas faire de mouvements brusques.
  3. rejeter l’importance interne et externe pour ne pas être pris par les balanciers et ne pas créer de potentiel en excès.
  4. ne pas se perdre dans l’intellect pour trouver des solutions complexes, suivre le courant car il prend le chemin le moins couteux en énergie, celui qui présente le moins de résistance, bref le chemin le plus simple et le plus facile. La conscience, seule, ne peut faire ce choix là car son raisonnement logique ne concorde pas forcément avec la chaîne des causes à effets du courant.
  5. voir les signes indicateurs (phrases spontanées d’autrui, inconfort interne..) qui indiquent un virage possible, c'est-à-dire quand un transfert vers une autre ligne de vie est mis en œuvre, questionner le signe : est-il positif ou négatif ? prendre garde, être attentif sans s’inquiéter ni chercher des signes partout.
  6. refuser les désirs qui évoquent de l’inconfort, du doute, de l’appréhension ou de la culpabilité.

"Quand notre âme dit oui, nous n’avons pas à nous persuader de quoi que ce soit."

Le bon sens est utile mais l’esprit fait l’erreur de s’y limiter et cela l’empêche d’observer ce qui n’est pas en accord avec ses règles.
Lâcher-prise sur la situation : baisser le contrôle, ne pas vouloir tout résoudre, tout calculer à l’avance, donner plus de liberté d’action au monde qui nous entoure, laisser place à l’imprévu.
"L’esprit doit contrôler ses propres mouvements dans le courant mais pas le courant lui-même." "L’esprit doit contrôler le niveau d’importance." 

dimanche 10 juin 2012

Du pur Tur qu'assure !

J'ai découvert qu'il y avait plusieurs personnes dans la tête de mon ami Arthur, en tout cas plusieurs personnes au bout de ses doigts...



http://arthurenvoyage.blogspot.fr/


vendredi 8 juin 2012

Jeux de pouvoir

Au cours de mes cinq années d'instit, j'ai initié les enfants à la communication non violente. Les quatre premières années cela a bien fonctionné et j'ai observé des gros progrès chez pas mal d'enfants (et chez moi aussi !).
La cinquième, ça a été un échec ! Violence verbale, manque de respect, moqueries... je n'ai pas réussi à améliorer la communication dans le groupe avec la CNV. J'ai bien émis quelques hypothèses pour tenter d'expliquer cet échec mais n'ai toujours pas vraiment bien compris ce qui n'a pas fonctionné. De l'hypothèse la plus terre à terre : il y a beaucoup de garçons du même âge dans le groupe, ils sont en concurrence, ils se provoquent, veulent montrer leur supériorité... à l'hypothèse moins rationnelle de thèmes astraux incompatibles (!!)... en passant par "la faute à pas de chance". 

J'ai vu une conférence de JJ Crèvecoeur qui m'apporte une nouvelle lecture de cet échec : les jeux de pouvoirs.
Selon lui, la CNV ne peut pas régler les problèmes relationnels liés aux jeux de pouvoirs car la CNV ne s’intéresse pas à l'attente, au projet implicite qu'a la personne qui manipule. 
D'après lui, dans le cas d'une relation d'un jeu de pouvoir il faut appliquer une autre méthode pour améliorer la situation.

Il définit un jeu de pouvoir comme quelque chose qui est dit ou fait pour faire faire, faire dire, faire penser, faire ressentir quelque chose à quelqu'un d'autre. Et ceci :
- sans prendre la responsabilité de cette intention,
- en exerçant une pression psychologique qui engendre un malaise chez le manipulé, 
- avec une distorsion entre les messages implicite et explicite,

- avec une attente ou un projet implicite, 
- avec une complicité circulaire : le manipulé alimente la tentative de manipulation.


Pour mettre fin à une telle situation JJC propose (en gros !) au manipulé de
- ne pas chercher à contrer la dynamique du manipulateur,
- ne pas céder à la pression en faisant l'action attendue mais exprimer son malaise,

- expliciter ses pensées et ses émotions et demander au manipulateur d'expliciter les siennes,
- chercher ce qui dans sa réaction permet au manipulateur de continuer son jeu de pouvoir,
- ne pas se considérer comme impuissant, comme une victime car inconsciemment il alimente le comportement du manipulateur
- ne pas exercer à son tour de pression, 
- abandonner ses projets implicites et demander au manipulateur d'exprimer les siens,
- prendre ses responsabilités, agir.

Il est bien possible que j'ai laissé la possibilité à ces enfants d'entrer dans une relation de jeux de pouvoir avec moi et avec des camarades, et que je n'ai pas su m'en sortir. 

Lien vers le site de JJC  et vers son livre "Relations et jeux de pouvoir".